La mort et le deuil sont des sujets très difficiles à aborder en société et parfois même avec son entourage. Happy End, site compagnon pour mieux vivre la mort et le deuil, nous guide dans ces moments délicats avec des solutions en ligne mais aussi des rencontres proposées dans toute la France ou en visio. Une jolie façon de sortir la mort du silence.
Deuil, obsèques, anticipation… Happy End vous guide !
“Je vis un deuil” : trouver du soutien et accéder à des ressources spécialisées
Happy End vous aide à surmonter un deuil suite à un décès avec le parcours Je vis un deuil En répondant à une courte série de questions, telle que votre relation au défunt ou les émotions qui vous traversent, vous permettez à Happy End de comprendre votre situation et vos besoins.
Ainsi, à la suite du parcours, des ressources spécialisées, sélectionnées selon le type de deuil que vous traversez (deuil d’un conjoint, perte d’un enfant, deuil périnatal…) vous seront proposées. Vous aurez également accès à une liste de thérapeutes de confiance, choisis par Happy End, pour vous accompagner et vous soutenir tout au long des étapes du deuil mais aussi à des articles et des livres, podcasts, et films qui vous aideront à mieux traverser cette épreuve.
“J’organise des obsèques” : connaître les possibilités et personnaliser la cérémonie
Organiser des obsèques est une tâche difficile. Malheureusement, très peu de gens sont informés sur le déroulement des funérailles, ce qui rend ce moment d’autant plus douloureux. Le parcours “J’organise des obsèques” a été conçu pour simplifier au maximum le processus et vous permettre de personnaliser ce dernier hommage. Avec les questions du parcours, Happy End vous permet d’y voir plus clair concernant les possibilités qui s’offrent à vous comme l'inhumation d’une urne ou la dispersion des cendres, le type de cercueil ou encore le lieu de la cérémonie.
Après avoir renseigné vos informations, vous aurez également accès à des propositions de textes d’enterrement et de musiques pour personnaliser la cérémonie, des guides pratiques pour vous éclairer dans vos choix et aussi un annuaire de professionnels (pompes funèbres indépendantes, officiants de cérémonies civiles, bateaux de dispersion de cendres…) pour vous aider à organiser un enterrement à l’image de votre proche.
“J'anticipe mon départ” : rédiger ses dernières volontés pour soulager ses proches
S’il y a bien une chose dont on est sûrs, c’est qu’on va tous mourir un jour. D’ailleurs, 72% des français aimeraient préparer leurs obsèques de leur vivant mais c’est vrai que dans la pratique peu ont le mode d’emploi. Pourtant, sous le poids du déni, ce grand départ est relégué au second rang. On n’en parle pas, on ne l’évoque pas, il ne faudrait surtout pas se porter malheur. “Mes proches sauront faire les bons choix le moment venu”, “De toute façon, je ne serai plus là”. Pourtant, ce processus permet non seulement de soulager vos proches de choix difficiles, mais aussi de s’assurer que vos souhaits soient respectés.
Ainsi, le parcours “J’anticipe mon départ” propose de vous guider dans la rédaction de vos dernières volontés et de vous informer des démarches que vous pouvez d’ores et déjà effectuer de votre vivant. Vous aurez également accès à de nombreux contacts de professionnels comme des biographes, des doulas de fin de vie ou des home organisers.
Sortir la mort du silence avec les Apéros de la mort
Pour celles et ceux qui souhaitent aller plus loin, Happy End l’Asso organise depuis 2018 des rencontres autour de la mort et du deuil : les Apéros de la mort. L’Apéro de la mort est un espace pour tous ceux qui se sentent concernés ou s’interrogent sur le deuil et la mort. Un moment de partage où chacun peut s'exprimer, être écouté sans aucun jugement.
Suite au succès de ces rencontres, des déclinaisons ont été créées. Pour les jeunes veuves, l’association propose aujourd’hui les Petites Veuvries entre amies, les Orphelinades pour les jeunes orphelins ou encore le Café des signes pour discuter des signes que l’on peut recevoir de nos défunts et de phénomènes pouvant laisser croire à une vie après la mort.
Si ces événements ne sont en aucun cas une démarche thérapeutique, ils apportent souvent une sensation de libération. « J’ai perdu mon mari il y a 4 mois. Mon entourage n’a pas toujours les bons mots, ni la bonne attitude même s’ils souhaitent bien faire”, explique Philippine, jeune femme de 33 ans qui a participé aux Petites Veuvries entre amies. Avec d’autres femmes qui ont vécu le même drame que moi, je me sens mieux comprise. Leur parler de mes difficultés, c’est assez libérateur ».